Histoires d'amour dans les jardins anglais.
À Sissinghurst, les sentiments s’expriment et se traduisent en bouquets et en plantes ornementales sous les yeux d’un chêne ancêtre perspicace. Ce roman explore la complexité des relations controversées entre Vita Sackville-West, poète, auteure, et son mari, Harold Nicolson, diplomate, historien, et Virginia Woolf, l’auteure emblématique, en même temps que s’élaborent les fameux jardins.
Récit des relations qui se sont tissées dans le milieu des lettres anglaises du début du XXe siècle.
EXTRAIT
Vita s’adosse contre l’un des murs, les yeux levés vers les deux tours :
- Pouvez-vous voir, Hadji, comme ces tours s’érigent au cœur même du Kent ? Il y a un mariage de culture et de nature ici comme nulle part ailleurs.
Chêne Premier préjuge que c’est la tour impérieuse qui a décidé Vita à l’acquisition de Saxingherste. Elle s’est vue au centre, dans ce vestige-témoin de la magnificence d’un passé, promesse d’une conquête à venir. C’est elle, cette tour qui contiendra son lieu d’écriture, sa chambre d’amour. Vita prendra enfin la place qui, de tout temps lui était dévolue et dont on l’a dépossédée. On la remarquera.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Josiane Van Melle, linguiste et romancière, vit à présent en grande partie dans le Kent. Les Arborescences Libertines est son huitième roman.