Voici Michèle Ray, une heure après sa libération à Bong Son. C’est le 6 février 1967. Le 17 janvier, elle a été capturée par des Vietcongs, alors qu’elle tentait d’atteindre le 17e parallèle par la route n° 1, l’ancienne route mandarine. Michèle Ray a donc vécu trois semaines parmi les hommes du F.N.L. Mais il y avait près de six mois qu’elle était au Sud-Viêt-nam, parcourant seule le pays, suivant les Américains en opération. Elle a vu vivre ainsi les uns et les autres. Son récit a le naturel et la fraîcheur du regard qu’elle a posé sur ce pays en guerre. Elle l’a dédié "aux G.I.’s et aux Vietcongs, mes amis".