Au départ, il la guide dans le monde intérieur de ses jeunes enfants, qui sont autistes de haut niveau. Elle ignore tout de la bête solitaire à qui elle ouvre ses bras et son cœur. Puis, les comportements du « bel ami » sèment le doute et c’est avec horreur qu’elle démasquera ce manipulateur qui chasse d’autres familles comme la sienne. Écrit avec hargne et douceur au « je » et au « tu », Le « bel ami » raconte la profonde blessure de celle qui s’est relevée et s’est battue avec d'autres. Ce récit est aussi une histoire de pardon, car il faut continuer de croire à ce qui est bon chez l’être humain, afin de passer à autre chose et de s’absoudre d’avoir laissé entrer un loup dans la bergerie.