Le contrôle des budgets par la méthode des écarts, selon le principe de gestion par exception, implique une vision globale de l'analyse et, partant, une construction synthétique autour d'une unité de mesure commune, qui ne peut être que l'unité monétaire. Cette construction sert d'indicateur de performances aux différents responsables budgétaires mais, dans un souci de décentralisation, n'est pas exclusive d'une mesure des performances - en termes purement quantitatifs - à l'usage des opérationnels aux niveaux les plus décentralisés.Loin d'être démodée, comme le prétendent certains, l'analyse des écarts doit trouver un renouveau dans le cadre de politiques de contrôle de qualité totale, de zéro défaut et par l'implantation de cercles de qualité.