La poésie d’Irina-Roxana Georgescu est écrite avec un talent posthumain – je le dis, moi aussi, de la voix modeste d’une vieille dameassujettie par la poésie « jusqu’au sang ».Irina Georgescu est devenue, en écrivant, un animal marin quinage dans les eaux bleues du monde.Il y a, dans sa poésie, une mélancolie du non-réalisé. Il y a,dans la ville cosmopolite dans laquelle la poète plonge, l’imminencemenaçante de la guerre. Les cernes de la mort entourent son êtreentier, non seulement ses yeux.Angela MarinescuIrina-Roxana Georgescu ne ment pas. « Ne pas mentir », dans lecas d’un lettré, signifi e que celui-ci ne fait pas recours, autant quepossible, à la fi ction ; qu’il préfère la vérité à la fantaisie ; le styleaustère, exact, anti baroque, c’est-à-dire réaliste, au style ornementéou fl euri, le reportage au rêve ou à la rêverie.Serban Foarta