L'auteure de ce recueil n'avait pas 25 ans en l’an 2000. On retrouve dans cette première oeuvre le souffle puissant de la jeunesse, cette matière première si rebelle qui est à l’origine même de l'aventure poétique. « À la mauvaise herbe » rappelle, avec de belles illuminations rimbaldiennes, le voyage intérieur sur la route de l’écriture. Une écriture aux rythmes de cette fin de siècle, empreinte des préoccupations d'une génération inquiète, à la recherche d'une liberté à créer. Une poésie aux images justes, tantôt angoissée, tantôt lyrique et toute en tendresse.