Qu'il s'agisse d'écrits cliniques ou de réflexions métapsychologiques, l'œuvre de Dominique J. Geahchan témoigne d'une attention passionnée et rigoureuse à relire Freud, et de prolongements très personnels. Ainsi, il renouvelle profondément la compréhension de l'hystérie, de la sexualité féminine, ou de la bisexualité. Il introduit, dans la pensée psychanalytique, une catégorie neuve, celle de la relation d'objet nostalgique. Il relance, en outre, la réflexion sur l'institution thérapeutique, la position du psychanalyste, et celle du psychothérapeute. La préface de Monique Schneider nous introduit aux ouvertures que D.-J. Geahchan a soutenues, pour repenser la paternité dans son séminaire public, tenu à confrontation, sur le père en question. La postface de Jacques Sédat rappelle les enjeux psychanalytiques qui ont conduit D.-J. Geahchan à la fondation du Collège de psychanalystes.