Dans un train qui arrive à Venise, le contrôleur découvre un cadavre – celui d'une jeune femme assassinée et dont une des oreilles a été tranchée. La beauté de la femme incite le contrôleur à kidnapper le corps, tandis qu'un homme angoissé, son enfant dans les bras, attend sur le quai avec l'espoir qu'elle est encore vivante.Qui est la morte ? Qui a tué ? Pourquoi ? Les réponses à ces questions seraient bien simples, si les héros n'étaient pas des agents doubles, sinon triples. Et, dans ce roman comme dans la vie, l'on ne vit que d'hypothèses, on patauge dans les mensonges des uns et des autres, sur les sentiers de l'auteur, où rôdent les criminels, les femmes de mauvaise vie, et les gendarmes.C'est ainsi que ce roman policier devient un conte philosophique par le jeu des témoignages, par la simple recherche de la vérité des hommes, au-delà du judiciaire.