À la joie de la naissance, succède l'horreur : David, l'enfant, est défiguré. Pourtant, il doit vivre ! Cela exigera de multiples interventions, risquées, coûteuses. Or, Philip Boney et sa femme, Katia, sont ruinés. Que faire ?De palaces en villas luxueuses, de cliniques en hôpitaux, cet Arsène Lupin - d'un nouveau genre - nous fait revivre sa course effrénée contre la mort, l'amour et les lois.Ses escroqueries invraisemblables — achats, avec des chèques en bois, de splendides bijoux fourgués instantanément, de voitures de luxe revendues dès le lendemain dans une autre ville, ouverture en banques de comptes-bidon — toutes bénies par des victimes qui se fient à sa bonne mine, à son époustouflante Ferrari (subtilisée au nez des policiers devant le ministère de la Justice), sa fuite devant des motards laissés sur "orbite" à 240 km/h, son culot lors d'un barrage, où il se fait passer pour un procureur général… cette folle cavale nous est contée à une vitesse grand V, et on souhaite constamment que le père de David s'en tire, quoi qu'il commette dans son combat désespéré pour sauver son enfant.Ce petit être, qui a risqué chaque fois sa vie lors des greffes et opérations successives que Boney a pu lui assurer, est enfin sauvé, après l'ultime angoisse d'une septicémie aiguë à 41°8…Boney a alors accompli sa mission. Il lui faut régler. Il téléphone au procureur — un vrai, celui-là — et se rend, espérant un sursis…