Jean Marcilly a débuté, à 18 ans, dans le journalisme. Après avoir effectué le premier reportage au-delà du "rideau de fer", il travaille dix ans au New York American Journal, à la rubrique des affaires criminelles françaises. C’est alors qu’il entre en contact avec le "Milieu", et qu’il se lie avec Attia, d'une amitié qui ne cessera qu’à la mort de Jo.Il s’occupe ensuite de cinéma, part cinq ans au Mexique, où il enquête sur les Indiens. Il est aussi passionné par les chevaux (voir son livre « Les cavaliers de l'Apocalypse », en 1973). Il a été, successivement, chef des informations à Ici Paris, rédacteur en chef de Noir et Blanc, puis directeur des informations à France Dimanche.Jo Attia n’a jamais parlé, ni sous les tortures de la Gestapo, ni sous la schlague à Mauthausen, ni lors des interrogatoires de police.Une drôle d’enfance pas drôle, des dons certains pour la boxe, qui l’a aidé à bien se tenir en prison, à ne pas tuer pour rien lors des premiers "casses", et à survivre aux "Bat'd'Af'", un patriotisme d’acier, un courage tout simple pour sauver les faibles : c’est aussi Jo Attia. Il est mêlé à toutes sortes d’activités, la "bande des tractions avant", l’affaire Ben Barka, l’affaire Argoud.On lui a consacré des centaines d’articles de journaux, et cet énorme "dossier de presse" est à la mesure de sa légende : Il fait le poids.La vérité est encore plus extraordinaire, entre les deux plateaux de la balance, celui de la société impitoyable et celui du "Milieu", pitoyable, comme Jo qui joue les fléaux, Jo l’archétype de l’aventurier des temps modernes, grand capitaine égaré, Mandrin de vocation, James Bond d’occasion et Arsène lupin de la mystification.