La Ruelle des dames

Passionnante époque que celle de Louis XIII : tandis que le cardinal de Richelieu fonde l’Académie française et que Le Cid de Pierre Corneille fait scandale, les dames de qualité reçoivent couchées et tiennent salon dans la “ ruelle ”, espace entre le lit et la muraille.De la ruelle à l’édredon, il n’y a qu’un pas, bien vite et bien souvent franchi. Car en cet heureux temps, les dames peuvent être de qualité et de petite vertu. Tout comme les abbés peuvent trousser les jeunes veuves et les vieilles marquises...Et du fond des ruelles, dans l’ombre des alcôves, de jour comme de nuit, s’élèvent des gémissements qui ne sont pas de douleur. Heureuse époque, où le duel est interdit, mais pas le corps à corps...