8 janvier 1988, le procès de Valérie Subra et de ses complices se joue à guichets fermés. Le palais de justice de Paris regorge de curieux qui, tous, veulent apercevoir... la beauté du diable. Car elle est belle, Valérie ! Paris Match a même publié son portrait à la une, pleine page, plein pot, avec un T-shirt mouillé sur des seins ô combien généreux ! Le terrain de chasse de Valérie Subra, les boîtes de nuit des Champs-Élysées. Ses victimes : des hommes riches, prêts à troquer leur carnet de chèques contre de la chair fraîche. L'ennui, c'est que Valérie ne venait pas seule au rendez-vous. Dans l'ombre, Laurent Hattab, le beau gosse friqué, et Jean-Rémy Sarraud, le zonard édenté. But de l'expédition : rafler un milliard de centimes et se tirer en Amérique. En un mois, un avocat et un directeur de société sont sauvagement assassinés. Pour les tueurs, ce n'est qu'un début. Un milliard, ça fait beaucoup d'argent et beaucoup de victimes à trouver sur la liste noire de Valérie Subra...