Une romancière en quête de tranquillité et curieuse de découvrir ce qu'elle appelle le grand âge, s'installe dans une maison de retraite du Médoc, afin d'apporter la touche finale à un livre en cours. Le soir même de son arrivée, elle trouve sur le petit bureau de sa chambre deux piles de feuillets, qu'elle s'empresse de découvrir. Trop innocemment, peut-être. Une aussi éprouvante qu'imprévue, nuit de lecture débute. Comprenant qu'un complot se trame autour d'elle, la jeune femme décide d'agir. Mais, comme dans L'assassin habite au 21 de Clouzot, l'analyse de la situation et l'examen de ses protagonistes, se transforment vite en la traversée hagarde d'un plus qu'inquiètant palais des glaces. La Pension Myosotis est, à coup sûr, le récit d'une machination. Mais ce roman pourrait bien être, également, une réflexion sur les rapports troubles qu'entretiennent fiction et réalité, mensonge et vérité, pouvoir romanesque et désir de manipulation.