Un village de Haute-Provence, à l'écart sous ses platanes, avec son bar, ses parties de boules, son pastis... Un village où il fait bon vivre, où une gamine, murée dans son adolescence, peut parfaitement mourir d'ennui l'été, en observant l'invasion des vacanciers. À qui parler ? Peut-être à ce jeune marginal que personne ne connaît, un solitaire lui aussi ? En tout cas, les discussions vont bon train, la presse a entonné sa rengaine de l'insécurité, ces histoires d'enfants enlevés, assassinés... La tension monte. Fini le calme : la routine se transforme en colère, la foule en meute, les paisibles joueurs de boules en justiciers. Les braves gens cherchent une victime expiatoire. Telle est l'histoire que raconte Chronique d'un été. Une de ces histoires qui n'arrivent à personne et peuvent atteindre tout le monde, une histoire de chaque jour et de toujours.