Josette Frigiotti est née à Millau, où son père était ouvrier gantier. De son enfance, elle conserve des souvenirs heureux. Au début de 1943, elle s’engage comme agent de liaison dans la Résistance PTT. Nommée à Paris par son administration, elle quitte Millau en 1948. Dès lors, commence sa carrière d’écrivain. Elle publie deux récits autobiographiques : « La soif ardente » (éditions l’Idée libre), qui figure dans les archives nationales de la Résistance et « Le soleil éclaté ». Josette Frigiotti est sociétaire de la Société des gens de lettres (parrainée par Armand Lanoux et Emmanuel Roblès), et membre de la Société des poètes français, qui lui a attribué le Prix Clovis Hugues, dit Prix de la Fraternité. Elle a écrit trois essais, un « Essai de théâtre comparé » (éditions Scènes de France), « Des murs et des rayons ou de Jaurès à Camus » (éditions du Beffroi) et « Du mythe de Don Quichotte ». Elle a obtenu, en 1990, une part du « Mandat des poètes » constitué de dons de l’Académie française, de l’Académie Mallarmé, de la Société des gens de lettres et de Poètes-écrivains éminents. Elle a publié une dizaine de recueils de poèmes, parmi lesquels, pour ne citer que les derniers : « Les grands abîmes » (éditions du Beffroi), prix de la Revue Indépendante, « Mer » suivi de « Symphonie pour noces », « La symphonie de l’univers » (éditions Pierre-Jean Oswald), « Le nouveau salut au monde » (éditions Debresse), « Interlude » (éditions Debresse), Prix Marthe Ripert-Sarrut de la Société des poètes français, « Temps présent » et « Silo » (éditions Arcam). En 1991, paraît une pièce de théâtre « Le champ multiple » (éditions Les dossiers d’Aquitaine) et, en 1993, « La parcelle d’or » (éditions Les Dossiers d’Aquitaine), unanimement appréciés par la critique.