Vivre ! C’est presque le premier mot du livre de Dominique Mérange. Et c’en est le mot-clé. Il faut vivre pour participer, pour admirer, il faut vivre pour être soi-même, un trait d’union entre le passé et le futur. Une goutte d’eau résume tous les nuages, un souffle toutes les brises, une herbe tous les chemins des sèves. Mais si le bourgeon devient branche morte, si le sourire innocent « d’un bouton de rose » peut se transformer avec le temps en rictus de haine, en savoir maléfique... cela n’empêche pas Dominique Mérange d’écrire d’émouvants poèmes, dont les couleurs seraient peut-être moins tendres devant une toile de fond moins noire.