Les choses commencent simplement, de façon presque enfantine, avec la découverte d’un univers où se côtoient « heroic fantasy » et quête plus ou moins initiatique. Enfin, tout se complique: multiplication des personnages, des univers, descriptions ou informations partielles sur ces univers et ces personnages (personnes ?), ruptures narratives répétées, précisément au moment où le lecteur pense avoir enfin cerné le cadre, interrogations philosophiques latentes derrière la légèreté des propos. La maîtrise, le suivi de l’intrigue échappe constamment au lecteur non averti. Et pourtant; tout est là, les indices transparaissent, en filigrane. Mais l’organisation générale ne s’affirme qu’à la fin.