L’auteur a senti que le monde extérieur lui échappait, qu’il perdait le contact avec son entourage ; aussi, au travers de l’amour, cherchant la chaleur humaine, il lance un pont que chacun peut utiliser pour trouver un monde curieux, fait de tendresse et d’amertume, de fiel et de miel. Le poète suit alors ceux qui passent : "Je te regarderai, ô ombre frêle et si pure, t’éloigner vers un suprême bonheur". Poésie de l’environnement, pleine d’images frappantes et de rythmes amoureux, où transparaît - au fond de chaque poème - une sensualité curieusement féminine.