Comme la lourde houle de l’océan, la poésie de Maryse Perrin nous emporte vers un univers de souvenirs. La mer profonde, inspiratrice, qui ramène aux sources de l’être, lui prête ses rythmes magnifiques. Poésie de la confiance, dans l’amant, elle loue “l’absence qui n’est pas la solitude”. Tout son être, toute son âme transparaissent magnifiés par l’amour. Le destin frappe ceux qui aiment, les voici au coin d’une route, dans l’ivresse de la vitesse, dans le fracas du fer broyé. Que reste-t-il alors ? Rien d’humain, si ce n’est une plainte sublime, qui pardonne tout et même l’irréparable. “L’amour qui ne vit pas, est un amour manqué”.