« Contrairement à beaucoup de militantes de ma génération, je n'ai pas connu de phase marxiste-léniniste ou maoïste, par exemple au sein du Parti communiste ouvrier (PCO0 ou du mouvement En lutte ! Tout simplement parce que j'étais contre l'idée d'un parti unique - dont on n'arrive plus à se défaire une fois en place - et parce que ces organisations, au début des années 1980, n'étaient pas souverainistes. Je me situais plutôt dans la mouvance " socialisme et indépendance ". » Si cela situe politiquement l'auteur de ce livre, il n'en reste pas moins que Jacques Fournier a surtout été engagé dans différentes causes sociales et communautaires, y compris lorsque l'heure de la retraite a sonné.L'ouvrage s'ouvre sur une courte autobiographie d'un « militant ordinaire », un texte écrit à l'origine à l'intention de ses cinq petits-enfants. Suivent des chroniques à caractère philosophique, sociologique ou politique qui portent sur les raisons de se battre, l'effort, l'automne de la vie, le bon usage de la retraite, l'intériorité, le panthéisme, le spinozisme, la simplicité volontaire, le bonheur authentique, la joie, la mort, la vie, la beauté, la gratitude, la question nationale et les questions sociales.Ces écrits sont caractérisés par la recherche du sens et par l'implication citoyenne. Jacques Fournier nous offre un florilège de pensées humanistes et progressistes résolument engagées pour un monde meilleur.