Sommes-nous condamnés à succomber aux épreuves ? À chuter sur les obstacles ? À sombrer après un traumatisme ?Pour Boris Cyrulnik, il n’en est rien. Nous pouvons reprendre notre développement après tous nos déboires. Mais à certaines conditions sine qua non qu’il s’est attaché à décrire. Nous pouvons être résilients pourvu que nous trouvions dans notre entourage des tuteurs de résilience. Des figures d’attachement qui nous aident, jeunes ou moins jeunes, à nous en sortir. Dans ce collectif, des psychologues de l’éducation développent une idée exposée par Boris Cyrulnik dans Parler d’amour au bord du gouffre : que l’école peut être ce tuteur de résilience. Ils présentent les pratiques résilientes dans l’institution scolaire, comme l’accueil des handicapés ; les facteurs de résilience scolaire, par exemple, contre les maltraitances familiales ; les processus de résilience, comme le sens de l’humour. Ils montrent que la résilience permet de lutter contre l’échec scolaire. Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, est l’auteur de best-sellers dont le dernier paru est De chair et d’âme. Jean-Pierre Pourtois est professeur de psychosociologie de l’éducation familiale et scolaire à l’Université de Mons-Hainaut en Belgique. Contributions de Marie Anaut, Cristina Antunes, Alain Bentolila, Évelyne Bouteyre, Delphine Burrick, Éric Debarbieux, Rollande Deslandes, Huguette Desmet, Carine Dierkens, Henriette Englander, Anne-Marie Fontaine, Daniel Gayet, Willy Lahaye, Line LeBlanc, Marie-Louise Lefebvre, Odette Lescarret, Pierre Mannoni, Michel Mercier, Émilie Morel, Bernard Terrisse.