Georges continua d’avancer. Il s’arrêta à la hauteur du bureau, appuya sa main sur le rebord et poussa le meuble lourd, le faisant glisser d’un seul coup contre la paroi. Sans qu’il ait eu le temps de s’en rendre compte ou de l’esquiver, la Rifflette se trouva coincé dans l’angle. Une lueur de folie passa dans ses yeux. Il se recroquevilla sur lui-même, comme un chat traqué et, soudain, bondit au visage de Georges, cherchant les yeux. D’un mouvement rapide, Georges referma sa main comme un étau sur le poignet armé et le tordit violemment. La Rifflette lâcha le couteau. Du pied, Georges balaya l’arme, qui glissa sur le parquet et disparut sous le bureau.