Une âme mariale victime : sœur Marie Reine de Jésus, F. M. I.

Il y a un an, le P. Neubert publiait un ouvrage sur La vie d’union à Marie, accueilli avec éloges par les critiques, et avec faveur par les lecteurs, puisqu’il va prochainement connaître son troisième tirage. Dans la même ligne, aujourd’hui, il nous offre le témoignage désiré, l’expérience vécue, de cette « vie d’Union à Marie » et, cette fois, il nous révèle par le fait l’étonnante efficacité d’ascension spirituelle de cette Union. « Une âme mariale victime » c’est l’histoire ardente d’une âme choisie par la Vierge, et guidée avec précision, par sa sagesse et sa bonté, jusqu’à la vie mystique. L’intérêt de ce témoignage se double, quand nous apprenons, à notre époque du péril communiste, que Notre-Seigneur lui avait demandé à une époque semblable, dans les années 30, de s’offrir comme victime pour assurer, dans sa patrie, le triomphe de la Foi sur l’incrédulité envahissante. Comme pour Marie, son Fiat ! généreux fut suivi d’un long et terrible martyre ; martyre du corps et surtout de l’âme ; et l’on devine l’intérêt de ces pages, qui nous montrent alors la puissance de cette spiritualité, qui soulève cette âme vers les sommets d’une vie de victime volontaire, achevée — on pouvait s’y attendre — par un triomphant Magnificat.