Ariel Marinie se pose des questions qui paraissent d’abord toutes simples, pour se révéler peu après d’une portée insoupçonnée. On croirait — au départ — un conte pour enfants mais, très vite, les grandes personnes elle-mêmes doivent reconnaître que l’auteur s’adresse bien à elles. Il est vrai que cet auteur a gardé — comme naturellement — l’esprit d’enfance, ce qui ne déconcerte que ceux qui n’en ont même pas la nostalgie. Georges Brunon, au contraire, a reconnu quelque chose de son propre regard dans ces récits, ces images, ces aventures, qui vont au cœur du souci premier des hommes : d’où les dessins qui accompagnent le texte d’Ariel.