Max Bizeau rassemblait, en vers libres, rondels, sonnets, des souvenances de jeunesse, ordonnait un prisme poétique aux couleurs de ses heures, marquant un intérêt constant pour le monde, lorsque la disparition tragique d’un fils l’atteignit en plein cœur. Écrire pour tenter de supporter l’inacceptable. Écrire pour retrouver courage, empêcher la déperdition de soi et de ses proches. Écrire pour dénoncer des maux mortels. Poésie qui émeut, et souffle sur l’étincelle de vie en chacun, poésie discipline quotidienne pour être. La force de l’homme acquise à l’expérience des ans résiste. L’œuvre se recompose... Olga Tkachenko