Raison et amour ne s’accordent pas toujours, et il en peut résulter quelque désagrément. Mais lorsque le motif d’aimer est raisonnable et que, par conséquent, on a raison d’aimer dans toute l’acception du terme, alors tout est pour le mieux, et il ne peut s’agir que de bonheur. C’est le cas de Jean Trarieux vis-à-vis des courses, dans la familiarité desquelles il vit depuis plus de soixante ans, sans lassitude ni découragement. Le présent ouvrage, dans sa brièveté, a voulu être un acte de foi. Tous les souvenirs évoqués ne témoignent précisément que des multiples raisons d’aimer et, s’ils permettent de se faire une idée du Turf français depuis le début du siècle, ils illustrent mieux encore les bienfaits d’une existence indépendante, étayée sur une bonne santé morale.