« J’aime énormément cette chronique de l’air du temps, couleur de la mer vendéenne. D’un temps lointain, intime, peuplé d’une Occupation allemande sans éclat. Un lieu, une famille, une époque, le quotidien... Cela me fait penser à Heimat, ce film allemand qui dure quinze heures. Une imprégnation de climat. » Merci Claude Duneton, de l’enthousiasme avec lequel vous préfacez ce Zazie au masculin, cette Guerre des Boutons en décor réel, dans lequel l’auteur, Doidoine et Claude évoluent pendant les années d’une Occupation absurde et drôlatique d’un port, La Rochelle, d’une plage, Les Sables d’Olonne. Bravo Ivan Favreau de réussir à nous faire revivre — grâce à la magie du langage et de l’écriture — à l’emploi d’expressions imagées et savoureuses, la nostalgie de l’enfance, où la jubilation côtoie le drame, où la tendresse peut aller jusqu’aux larmes. Au point que... Les mouettes en rient encore.