« Aucune littérature dans ces textes, aucun effet, non, mais - par la seule magie du verbe - une prédisposition particulière à nous faire vibrer d'un rien, une feuille, de l'eau qui bout ou la première neige. Cela me semble tenir du miracle... Je prétends que le moins "intellectuel", le moins lettré d'entre nous, ne peut lire cet auteur sans éprouver aussitôt la sensation d'un petit frisson remontant le long de la moëlle épinière. Sans doute a-t-il, en lui, cette grâce, cette innocence originelles, sans lesquelles aucune œuvre d'art n'est possible. » Jean Orizet. « Ses textes sont de brefs tableaux, minutieusement peints, dans une manière qui rappelle, à la fois, Jules Renard et Jean Follain. » Jean Rousselot. « Jean Rivet est l'amoureux fraternel des tableaux intimes, le décrypteur discret des gouttes de pluie qui cinglent contre les vitres, des chiens, dont les yeux sont des miroirs pour l'âme, les matins de neige. Une écriture tendre, précieuse, nécessaire. » Gilles Pudlowski