Quoi de plus banal qu’être devant un photomaton, dans une station de métro ? Seulement voilà, des portraits se mettent à sortir de la machine. Ceux d’une femme manifestement belle. Au regard énigmatique. Personne aux alentours : la femme a disparu. Une anecdote qui trouble, mais qu’on peut oublier. Pas Mathieu, historien raté, « nègre littéraire », qui se met à considérer ces photos comme un enjeu fatal. Rien ne l’y force mais il relève le défi. Quitte à revenir sur les temps obscurs de la Libération de Paris. Pas par courage, seulement pour voir. C’est sa manière à lui d’être fatigué... et tenace.