Voici le troisième recueil, le plus original sans doute, le plus grave et le plus profond certainement, de ce poète voltaïque, dont nous publions parallèlement les deux premières œuvres poétiques : « Refrains sous le Sahel » et « Ça tire sous le Sahel » - le premier étant préfacé par le professeur Joseph Ki-Zerbo, qui écrit, en particulier, ceci : « Animateur culturel, directeur de nombreuses troupes théâtrales en Afrique et en France, sociologue et conférencier, Pacéré Titinga est aussi avocat... Il y a quelques années, pour des raisons toujours inconnues, il jeta au feu tous ses manuscrits. Seuls sont demeurés ceux que détenait Falinga, son épouse, actuellement professeur de lettres, et ceux qui avaient été retenus par le théâtre ou la presse. C’est « ce reste d’un tout consumé » qui, arrangé et complété, est proposé aujourd’hui au public. » Il est à souhaiter que, désormais, Pacéré Titinga ne nous prive plus de sa production et que de nombreuses œuvres suivent ces trois premiers recueils d’un poète né en 1943, et qui a encore beaucoup à nous dire et à nous apprendre.