Jamais titre ne s’adapta mieux aux poèmes qu’il surmonte et Vittorio Fiorucci laisse - dans ce recueil - vraiment chanter son cœur, sans souci des systèmes ni des écoles. Il n’est ni classique ni moderne : il chante avec une simplicité tantôt toute bucolique, tantôt toute humaine. Il chante - pour sa joie et pour sa peine - ce qui l’émeut dans la vie et dans la nature, et ses vers sont comme une jonchée de fleurs cueillies au fil des jours. Il chante Paris qu’il aime, et Florence où dorment ses souvenirs, les saisons et les jours, le soleil comme le ciel gris. Il chante et laisse chanter son cœur.