Si l’on excepte l’étude de Charles Leroy, parue en 1927, aux éditions Amelot, il faut remonter au XVIIe siècle pour trouver un ouvrage consacré au Thuit-Simer, en l’espèce les Mémoires d’Henri de Campion, contemporain et ami de Corneille. Le texte que l’on va lire ici, demeure aussi éloigné de la monographie que de la chronique. Occupé à nous restituer certains témoignages du passé de ce petit village, qui demeurent encore dans la pierre et le ciel inusables, quand les souvenirs se sont tus, il constitue une originale méthode d’incursion temporelle, à mi-chemin entre l’histoire et la poésie.