L’auteur cherche à déterminer si le divorce répond en France à son véritable objectif : apaiser le conflit conjugal chaque fois qu’il en est encore temps et, à défaut, organiser du mieux possible la survie des membres d’une famille alors dissociée. Une étude systématique de l’institution débouchant sur une réponse négative, l’auteur recherche d’abord les possibilités d’utiliser les règles existant au profit des parents et des enfants. Se fondant sur l’expérience du droit d’autres pays, sur la sociologie et la psychologie, elle propose alors une modernisation et une humanisation des institutions judiciaires qui débouchent sur une refonte complète du divorce.