Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Mon Général, Ma Sœur, si j’ai choisi d’adopter “Les pédicures de l’âme” comme titre à ce présent roman, c’est que, à mon avis conforme à mon opinion et réciproquement, il correspond à une nécessaire et suffisante philosophie hygiénique et morale. Car, me suis-je dit comme ça, avant d’en entreprendre l’écriture, si on pédicure les pieds, c’est pour les maintenir en bon état. Alors, pourquoi ne procéderait-on pas - de façon identique et de manière semblable - pour les âmes ? J’ai donc emprunté ce que je considère comme étant la voie de la vérité, pour me lancer dans un récit aussi légendaire que fabuleux, et inversement, dont le personnage central et héros principal n’est autre que le seul et unique grand voyageur Jean-Marie Léopold Sallecomble qui, après cinquante ans d’absence, revient à Villeneuve-la-Vieille, son village natal, à l’issue de nombreuses et palpitantes aventures, vécues dans tous les lieux, même les plus reculés, du monde entier, pour y fonder le Cénacle des Pédicures de l’âme, à l’effet d’y enseigner doctement et de maintenir l’âme de ses concitoyens en parfait état de propreté doctrinale. Je ne pouvais pas en dire moins, mais je n’en dirai pas plus, puisque mes lectrices et mes lecteurs trouveront, au cours de ces pages – à condition qu’ils les lisent, bien entendu – tout ce qui concerne la vie aventureuse et avant-coureuse de J.M.L.S. (surnommé le Platon français, en raison de son inégalable et inébranlable sagesse universelle et macrocosmique) et de l’incomparable et inimitable Cénacle des Pédicures de l’âme, dont il est le génial et mondial créateur-fondateur et réciproquement.