Dans le déroulement de la crise de mai-juin 1968, à laquelle elles ne s’attendaient guère, les organisations d’extrême-gauche ont joué un rôle qui reste à définir. Si le mouvement a surgi spontanément, et fut anarchique dans sa progression, « Le projet révolutionnaire », lui, est resté cohérent dans les limites de sa logique. Pour la première fois, un livre retrace en détails l’idéologie « groupusculaire », au fil des « événements » dont personne ne pouvait prévoir l’issue. Il analyse - dans une étude systématique - la masse des journaux, tracts et brochures qui ont fleuri au mois de mai-juin, et éclaire d’une lumière nouvelle l’univers de l’extrême-gauche française.