Plus nombreux sont les hommes, qui prennent aujourd’hui conscience de la nécessité du renouvellement total de nos modes d’existence — renouvellement que la rapidité de l’évolution présente nous imposera bientôt. Ainsi pourront-ils échapper à ce fatal destin collectif, en s’écartant délibérément de la dangereuse voie suivie par les grandes masses humaines. L’auteur ne se contente pas de l’affirmer, il le prouve et il montre comment. D’abord, il demande à l’anthropologie, à l’embryologie, à l’électro-encéphalographie, à l’éthnologie, etc — toutes sciences de l’Homme — d’indiquer, clairement, la dangereuse pente évolutive suivie jusqu’à présent par l’ensemble de l’humanité. Il prouve ainsi que l’évolution intellectuelle — la « cérébration » de l’humanité — n’a cessé de progresser depuis ses origines. Tandis que son évolution spirituelle et morale a progressé dans une bien moindre mesure, quand elle n’a pas régressé à différentes époques. Ce dangereux déséquilibre entre le progrès intellectuel et technique, d’une part, et le progrès spirituel et moral, d’autre part, fut déjà la cause véritable de l’effondrement successif de nombreuses civilisations. C’est lui qui, une fois de plus, risque d’être responsable de la fin de notre civilisation matérialiste et technicienne, dont l’extension est devenue planétaire. L’auteur indique concrètement quelle voie une évolution nouvelle, actuellement à l’œuvre, est en train de prendre sous nos yeux. Il dépend du libre choix de chacun de s’engager dans cette voie nouvelle de l’évolution, ou de persister dans l’ancienne, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent.