C’est la consécration d’une gloire, que de parler sans cesse d’elle, comme on parle de celle des écrivains grecs ou latins, ou des grands classiques français. La mémoire de Stendhal en doit être bien aise. Stendhal eut, en effet, le courage, pour la défense de ses théories, d’affronter toutes les opinions reçues et acceptées de ses contemporains. Il a dit lui-même qu’il désirait, sur son compte, la vérité la plus entière et la plus âpre. Il aimait la critique, parce qu’il était animé d’un orgueil : celui de remplir noblement et le plus intellectuellement sa tâche.