À la Belle Époque, la mer est à la mode. Deauville trône comme une reine : les célébrités, le tout-Paris se bousculent sur ses planches. L’essor du chemin de fer contribue au lancement des plages. On spécule sur les terrains, une architecture balnéaire fleurit, modifiant l’aspect du littoral. Le tourisme se développe, mais les vacances restent l’apanage de la bourgeoisie. Le port du Havre s’adjuge la première place pour le commerce du café. Battant pavillon de la Compagnie générale transatlantique, la Bretagne, en 1888, la Provence, en 1906, remportent le Ruban bleu. L’enthousiasme populaire salue la course automobile Paris-Rouen, les exploits des aviateurs qui survolent la Manche, le voyage présidentiel de Félix Faure à l’occasion du « Millénaire normand ».