Choses tues, éparses autour de nous, et si belles parfois dans la rumeur du soir. Il faut se distraire, s’aider un peu à vivre, ne serait-ce que par fidélité au cœur. Il existe une saison de papier, où suffoque mon enfance, un livre relu, une volée d’oiseaux, une cour noyée d’ombre. Serait-ce là, porté soudain par le vertige du jour, que tout a commencé ? Puis-je, d’un coup d’épaule, ébrécher la lumière ? Je fourbis maintenant les pages d’une inégalable paix. Je n’éluderai, pour ce faire, ni la luciole de l’été, ni le cristal pierreux surgissant des terres brunes parsemées d’asphodèles. Une odeur blanche et propre de tissu descendra sur la sérénité ouverte des arbres.