Mairgand note qu'il y a une fenêtre au milieu de cette pièce. L'assassin a pu venir et s'enfuir, soit par là, soit par la porte de la cuisine, à droite, soit par celle de la chambre. Quant à situer le meurtrier dans la grande salle, il n'y fallait pas songer un instant, le nombre de témoins rendant la chose improbable, sinon impossible. La victime a de très beaux cheveux, d'un blond chaud et comme lumineux. Elle devait être grande, élancée, bien faite. Elle porte des bas de soie et des chaussures très élégantes. Dans la salle, les conversations ont repris, mais à voix basse. Le commissaire écoute. Qui est-ce qui a bien pu faire le coup ? On ne leur connaît pas d'ennemis...