Pierre avançait d’un pas lourd. Lourd au-delà de son corps d’homme malmené par la quarantaine finissante qui avait arraché à sa silhouette tous les aigus de la jeunesse et tirait vers le bas, certains soirs, ses épaules. Lourd au-delà de la lassitude qui étreignait ses paupières et des années qui brouillaient de gris ses cheveux.