« ...Au vestiaire, ton capuchon sèchera un peu, tes vêtements aussi, sur toi, dans la classe. N’oublie pas que tu es un “burotin” et qu’à ce titre, tu dois accepter de souffrir sans te plaindre ! Tu es beaucoup moins que la bête dans son étable que l’on soigne. Elle représente un capital et donne généreusement son lait. Tu es beaucoup moins que le chat qui, quand il le veut, vient ronronner au coin du feu, beaucoup moins même que Capi, auquel on ne demande que sa vigilance ! De toi, petit esclave, on peut tout exiger. Tu n’es rien, tu n’appartiens à personne. Que tu aies faim, que tes membres soient brisés de fatigue, que tu sois brûlé par le soleil, traversé par l’orage, que tu grelottes de froid dans le gel et la neige, qui s’en inquiéterait ? Tu vis, c’est l’essentiel, et de toi on peut toujours tirer quelque profit... »