“Le problème le plus important de notre époque est peut-être celui des relations entre communautés politiques économiquement développées et pays en voie de développement” (Mater et Magistra). Les hommes d’État et les économistes ont pris conscience du problème. Mais n’est-il pas nécessaire que tout homme, et singulièrement tout Chrétien, en prenne également conscience ? L’auteur décrit d’abord, statistiques en main, l’état des inégalités entre pays et continents. Puis, il incite à réfléchir sur elles. Il expose l’enseignement de l’Église sur des points tels que : le devoir d’aide mutuelle entre les peuples, le respect de “l’individualité” de chaque pays, la hiérarchie des valeurs dans une saine conception du développement... La mesure du problème étant prise, c’est alors l’heure de l’examen de conscience : comment dois-je concevoir, d’une manière très concrète, les formes de mon engagement personnel ? L’auteur de Pays sous développés et coopération technique (1959), et de Face à la faim (1961), répond ainsi au vœu de Mater et Magistra, qui demande que les consciences soient formées au sens de leurs responsabilités, et qu’ainsi se multiplient les initiatives pour l’aide aux nations en voie de développement.