Le critique peut se demander — un peu plus à chaque titre — comment je compte me défendre d’avoir voulu écrire des romans policiers. Bien simplement : je les ai conçus et traités de la même manière que mes autres romans. Un point de départ, un point d’arrivée. Entre les deux, entre ces deux extrémités d’un ou plusieurs destins, la soumission aux personnages, le plaisir d’en voir naître d’imprévus, et qui suscitent des épisodes aussi nouveaux qu’eux-mêmes. Parlant un jour de ses créations romanesques, Jean Giraudoux m’a dit : « Je suis mon premier lecteur, c’est merveilleusement cela. Si le roman ne m’offrait pas ses perpétuelles surprises, je n’en écrirais point. »