Il y a, dans la complète complexité de ce peintre, vivant pleinement son époque qui est aussi la nôtre, vivant pleinement tout court, la quintessence de l’artiste vrai, au sens le plus noble du terme. Chercheur de son Art. Dès lors, son langage pictural devient un esperanto à usage de tous les artistes de tous les pays. Certainement le seul encore possible, sur une étagère du monde où chacun vient déposer son vase clos. Affrontements séculaires, qu’il survole avec la majesté et la lucidité d’un albatros philosophe. C’est-à-dire avec grandeur, mais aussi avec angoisse... La médiocrité, c’est le calcite qui ose recouvrir les messages de Lascaux. La peinture de Moya dépasse largement son cadre.