Une corde de pendu est le lien qui relie entre elles presque toutes ces histoires, où s’agitent d’étranges personnages tragiques ou bizarres : pirates et forbans, assassins au péril de la mer, négriers, cagoulards du Ku-Klux-Klan, intellectuels oxfordiens détraqués, savants atomistes et fantômes blancs d’Écosse. La cravate de chanvre est le symbole de la mort violente, qui guette les aventuriers et les non-conformistes, cette cravate qui, pour des raisons diverses, peut fort bien — un jour ou l’autre — se nouer au cou de chacun de nous. Nous pensons qu’aucun lecteur ne saurait rester insensible au récit de ces aventures, où le tragique se mêle au cocasse, selon une recette qui est la marque propre de l’auteur des « Figurants de la mort ». La puissance d’évocation, la couleur, et l’humour de ces pages, en font la lecture la plus attrayante pour les amateurs de romans d’aventures, et un régal pour les délicats qui recherchent des plaisirs littéraires plus raffinés. En outre, les superstitieux trouveront un efficace porte-chance dans tous ces brins de corde de pendu.