Pierre-Valentin Berthier, originaire d’Issoudun (Indre), journaliste professionnel jusqu’en 1952, est resté attaché en province à la même entreprise de presse de 1936 à 1951, à travers les multiples changements de titre et de régime. Entré depuis dans l’édition. Ouvrages publiés : « La citadelle du Kouang-Si », non paru en volume, mais plusieurs fois reproduit dans les journaux ; « Joselyne et son million », paru en 1946, après avoir été interdit par la censure de Vichy ; plusieurs plaquettes de poésie, divers pamphlets et écrits sociaux, parmi lesquels « Griefs plébéiens » (Paris, 1936) ; enfin, de nombreux contes reproduits dans la presse. Collabore à plusieurs revues d’avant-garde. Lauréat du prix de poésie du Centenaire du romantisme, décerné par l’Académie du Centre, et remis par Monsieur Édouard Herriot.