La septième clé

Sandra Vigier, Jude Montmaur. Deux êtres solitaires, chacun à sa façon. Sandra vit sagement à Paris avec, à sa charge, un jeune frère à demi délinquant. Elle est la secrétaire d’un professeur de Préhistoire. « J’aurai vingt-cinq ans demain, dit-elle, et n’ai encore connu que le devoir... » À neuf cents kilomètres de là, Jude Montmaur mène une vie farouchement solitaire dans son domaine du Mourre-Froid, au cœur du Queyras. « C’est un démon, il n’a point d’âme », prétendent les paysans du hameau voisin de Furlende, qui vivent sous sa loi. Ces deux êtres totalement différents vont être mis en présence, par deux fois, avec une insistance telle qu’on pourraît y voir une provocation du destin. Chargée de réunir une documentation historique, Sandra part pour le Queyras. Elle va découvrir ce pays, ses habitants, et va croiser le fer avec Jude. Ce dernier emploiera tous les moyens en son pouvoir pour conquérir la jeune fille, qui ose lui résister. Et, peu à peu, Sandra, tandis que le piège se referme sur elle, devine qu’un secret pèse sur le Mourre-Froid. Devenue — contre son gré — l’épouse de Jude, Sandra pressent que la réponse aux énigmes que lui pose le comportement de Jude, se trouve enfermée dans le septième tiroir d’un meuble très ancien du Mourre-Froid : « l’Arche des sept communes ». Mais la septième clé, qui ouvre ce tiroir, a été perdue, ou bien elle n’a jamais existé... Après maintes épreuves, Sandra parviendra à ouvrir le septième tiroir et à découvrir le secret de Jude. Ce secret, quel est-il ? S’il explique pourquoi les Montmaur ont vécu comme des parias depuis des siècles, que fera Sandra quand tous les habitants du village se présenteront au Mourre-Froid, pour arracher Sandra à son mari qui, dit-on, « n’a point d’âme » ?