Un roman de Terry Crane est toujours passionnant. Davantage même. Dans « La môme mène le jeu », Crane a imaginé une intrigue toute nouvelle, alliée à un enchaînement des faits d’une rapidité absolument déconcertante. À Toréno, où « opère » Barbara, il n’est de place ni pour la flânerie et encore moins pour les sentiments. Pourtant, la fille est belle, elle est même plus désirable que belle, ce qui n’est pas peu dire. Mais ce qui relève encore l’intérêt de ce roman, c’est le fait que l’auteur ait été personnellement dans les confidences de Barbara. Il l’a même particulièrement bien connue... C’est du Terry Crane, et du meilleur.