Marko Ristic, figure de premier plan du Surréalisme en Yougoslavie, est mort soixante ans après la publication du premier Manifeste du surréalisme d’André Breton. Étrange coïncidence, étrange anniversaire, qui ne va pas sans poser quelques questions. Et celle-ci, entre toutes, car il y va de notre liberté, de ses surgissements, et de ses éclipses : comment se fait-il que l’idée surréaliste ait été si complètement déniée par tant de ceux-là même qui s’en voulurent — un temps — les actifs promoteurs, comme par exemple Aragon et Éluard en France, Nezval en Tchécoslovaquie et, malgré les apparences, Marko Ristic en Yougoslavie ?